ALTARES dresse un portrait de la filière de la boulangerie-pâtisserie au travers de chiffres-clés recueillis en 2022.
Malgré la bonne résistance du secteur aux crises traversées des dernières années, les défaillances se sont multipliées en 2022 ( + 124,7% par rapport à 2021 soit la plus forte augmentation sectorielle sur la période). Cela s'explique par plusieurs raisons :
- la profession a été très largement exposée aux augmentations tarifaires (matières premières, énergie),
- essentiellement constituée de très petites entreprises, à la fragilité parfois importante (60% des boulangeries comptent moins de 5 salariés, et seules 2,6% dépassent les 20 collaborateurs).
On estime que 3/4 des artisans boulangers conservent une bonne capacité à résister, grâce à des fondamentaux solides, une gestion rigoureuse et un ancrage profond au sein de leur clientèle locale.
Sur cinq ans, les créations compensent les fermetures, le secteur tient". L'an passé, 2086 boulangeries ont été créées : en cumulant ce chiffre à ceux observés depuis 2018, ce sont 11 000 entreprises qui ont vu le jour dans le secteur. C'est ce dynamisme et ce renouvellement continu qui permettent à ce commerce de proximité de demeurer un poids lourd du secteur alimentaire français avec 11 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel.
Les mois à venir seront à haut risque pour l'ensemble de la filière blé-farine-pain : on observe un doublement des défaillances en janvier avec 116 procédures, contre 58 à la même période en 2022. Cela pourrait affecter le prix de cession moyen des affaires, qui atteignait 214 893 euros l'an passé : avec les incertitudes liées à l'énergie et aux difficultés de recrutement, les négociations entre acheteurs et vendeurs se font plus vives et complexes.
Sources : www.altares.com - 02/03/23
www.lemondedesboulangers.fr - 14/03/23
Malgré la bonne résistance du secteur aux crises traversées des dernières années, les défaillances se sont multipliées en 2022 ( + 124,7% par rapport à 2021 soit la plus forte augmentation sectorielle sur la période). Cela s'explique par plusieurs raisons :
- la profession a été très largement exposée aux augmentations tarifaires (matières premières, énergie),
- essentiellement constituée de très petites entreprises, à la fragilité parfois importante (60% des boulangeries comptent moins de 5 salariés, et seules 2,6% dépassent les 20 collaborateurs).
On estime que 3/4 des artisans boulangers conservent une bonne capacité à résister, grâce à des fondamentaux solides, une gestion rigoureuse et un ancrage profond au sein de leur clientèle locale.
Sur cinq ans, les créations compensent les fermetures, le secteur tient". L'an passé, 2086 boulangeries ont été créées : en cumulant ce chiffre à ceux observés depuis 2018, ce sont 11 000 entreprises qui ont vu le jour dans le secteur. C'est ce dynamisme et ce renouvellement continu qui permettent à ce commerce de proximité de demeurer un poids lourd du secteur alimentaire français avec 11 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel.
Les mois à venir seront à haut risque pour l'ensemble de la filière blé-farine-pain : on observe un doublement des défaillances en janvier avec 116 procédures, contre 58 à la même période en 2022. Cela pourrait affecter le prix de cession moyen des affaires, qui atteignait 214 893 euros l'an passé : avec les incertitudes liées à l'énergie et aux difficultés de recrutement, les négociations entre acheteurs et vendeurs se font plus vives et complexes.
Sources : www.altares.com - 02/03/23
www.lemondedesboulangers.fr - 14/03/23