A l’issue d’une étude de grande ampleur, France compétences publie la 2e vague de résultats. Ils portent sur la pertinence de l’offre publique d’accompagnement du point de vue des usagers. L’expérience des personnes interrogées ouvre des pistes de réflexion à l’ensemble des acteurs du champ de la reconversion professionnelle.
Faciliter l’accès à l’accompagnement, dont les bénéfices sont manifestes. Les personnes interrogées sont 64% à ne pas avoir recouru à cette offre publique. L’accompagnement public accroît la probabilité de bénéficier d’une formation et d’un financement public. Il facilite également l’accès à des informations ciblées et aidantes comme à des interlocuteurs qualifiés, et est souvent une ressource tant en termes de réassurance et de légitimation de la démarche que de mise en mouvement.
Pistes pour un accompagnement plus agile. L’étude révèle aussi certaines limites de l’offre publique d’accompagnement. En premier lieu, elle gagnerait à s’ancrer davantage dans l’activité réelle de travail. Plusieurs pistes sont susceptibles de renforcer cet ancrage : l’analyse réflexive de l’expérience des individus pour aider à repérer et formaliser les compétences dont ils sont détenteurs ; la rencontre avec des experts du métier visé donnant accès à un témoignage incarné ; ou encore les « mises en situation professionnelle » qui restent insuffisamment mobilisées...
Source : www.francecompetences.fr - 15/02/22
Faciliter l’accès à l’accompagnement, dont les bénéfices sont manifestes. Les personnes interrogées sont 64% à ne pas avoir recouru à cette offre publique. L’accompagnement public accroît la probabilité de bénéficier d’une formation et d’un financement public. Il facilite également l’accès à des informations ciblées et aidantes comme à des interlocuteurs qualifiés, et est souvent une ressource tant en termes de réassurance et de légitimation de la démarche que de mise en mouvement.
Pistes pour un accompagnement plus agile. L’étude révèle aussi certaines limites de l’offre publique d’accompagnement. En premier lieu, elle gagnerait à s’ancrer davantage dans l’activité réelle de travail. Plusieurs pistes sont susceptibles de renforcer cet ancrage : l’analyse réflexive de l’expérience des individus pour aider à repérer et formaliser les compétences dont ils sont détenteurs ; la rencontre avec des experts du métier visé donnant accès à un témoignage incarné ; ou encore les « mises en situation professionnelle » qui restent insuffisamment mobilisées...
Source : www.francecompetences.fr - 15/02/22