
De gauche à droite : Joël Fourny, Président CMA France, Sylvie Martin, Présidente de la CMA Nouvelle-Aquitaine - Charente Maritime, et Gérard Gomez, Président de la CMA Nouvelle-Aquitaine, entourés d'apprentis lors de la rentrée 2022 au CFA de Lagord, le 1er septembre à La Rochelle.
Les entreprises de moins de 20 salariés totalisent à elles seules la prise en charge de 176 000 jeunes apprentis. Une raison à cela : l’artisanat est un pilier fondamental de l’apprentissage puisqu’il forme plus d'un quart des apprentis.
La DARES (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) vient d’ailleurs de confirmer ce phénomène en communiquant un chiffre tout aussi remarquable : 733 000 contrats d’apprentissage ont démarré en 2021, soit 38% de plus que l’an passé.
Cet engouement croissant découle largement de la réforme de 2018. Outre la simplification de l’exécution des contrats et la revalorisation de la rémunération des apprentis, celle-ci inclut également une aide unique de l’État à destination des entreprises dans le cadre du plan France Relance (5 000 € pour un alternant mineur, 8 000 € pour un majeur). Un coup de pouce bienvenu, prolongé jusqu’à fin 2022.
Apprentis plus âgés et mieux formés
Les chiffres présentés par le baromètre de l'Institut Supérieur des Métiers - MAAf montrent que cette hausse profite particulièrement aux apprentis plus âgés et déjà ancrés dans un parcours de formation. Aujourd’hui, un tiers des apprenants est passé par les bancs du lycée ou de l’université avant de choisir de se réorienter. Ils se dirigent alors vers un BTS (+69% en un an) ou un CAP, qu’ils peuvent passer en une seule année au lieu de deux. Le temps pour eux d’acquérir les gestes techniques indispensables.
En tête des spécialités choisies par ces nouveaux apprenants, la pâtisserie arrive en tête, boostée par les nombreuses émissions télévisées, suivie de la fabrication de bières artisanales et des services.
La DARES (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) vient d’ailleurs de confirmer ce phénomène en communiquant un chiffre tout aussi remarquable : 733 000 contrats d’apprentissage ont démarré en 2021, soit 38% de plus que l’an passé.
Cet engouement croissant découle largement de la réforme de 2018. Outre la simplification de l’exécution des contrats et la revalorisation de la rémunération des apprentis, celle-ci inclut également une aide unique de l’État à destination des entreprises dans le cadre du plan France Relance (5 000 € pour un alternant mineur, 8 000 € pour un majeur). Un coup de pouce bienvenu, prolongé jusqu’à fin 2022.
Apprentis plus âgés et mieux formés
Les chiffres présentés par le baromètre de l'Institut Supérieur des Métiers - MAAf montrent que cette hausse profite particulièrement aux apprentis plus âgés et déjà ancrés dans un parcours de formation. Aujourd’hui, un tiers des apprenants est passé par les bancs du lycée ou de l’université avant de choisir de se réorienter. Ils se dirigent alors vers un BTS (+69% en un an) ou un CAP, qu’ils peuvent passer en une seule année au lieu de deux. Le temps pour eux d’acquérir les gestes techniques indispensables.
En tête des spécialités choisies par ces nouveaux apprenants, la pâtisserie arrive en tête, boostée par les nombreuses émissions télévisées, suivie de la fabrication de bières artisanales et des services.