Fin 2021 et début 2022, le nombre de démissions a atteint un niveau historiquement haut, avec près de 520 000 démissions par trimestre, dont 470 000 démissions de CDI.
Le record précédent datait du 1er trimestre 2008, avec 510 000 démissions dont 400 000 pour les seuls CDI . Le risque d’une « grande démission » est désormais évoqué en France, faisant référence à une expression décrivant la situation du marché du travail américain courant 2021 : suite aux premières vagues de la crise du Covid, le nombre de travailleurs quittant volontairement leur poste a nettement augmenté aux États-Unis, que ce soit pour changer de travail, chercher un autre emploi ou se retirer de la population active.
Cependant même si le nombre de démissions en France est au plus haut, il n'est pas inédit ni inattendu compte tenu du contexte économique toujours propice à l'emploi, donc aux mouvements de main-d'oeuvre. C'est le constat que dresse la Dares, dans sa dernière étude. Rapporté au nombre de salariés, le taux de démission reste en deçà de périodes antérieures. Les salariés cherchent surtout à profiter du dynamisme du marché de l'emploi.
Chiffres à l'appui, l'étude écarte le parallèle avec la « grande démission » décrite aux Etats-Unis depuis le Covid, relativisant même le phénomène outre-Atlantique.
Mieux, ce record de ruptures à l'initiative du salarié ne traduit pas un phénomène de retrait massif du marché du travail. En témoigne le taux d'emploi qui, même en excluant indépendants et apprentis, dépasse légèrement son niveau d'avant-crise, à 57,1 %.
Sources : www.lesechos.fr - 18/08/22
dares.travail-emploi.gouv.fr - 18/08/22
Le record précédent datait du 1er trimestre 2008, avec 510 000 démissions dont 400 000 pour les seuls CDI . Le risque d’une « grande démission » est désormais évoqué en France, faisant référence à une expression décrivant la situation du marché du travail américain courant 2021 : suite aux premières vagues de la crise du Covid, le nombre de travailleurs quittant volontairement leur poste a nettement augmenté aux États-Unis, que ce soit pour changer de travail, chercher un autre emploi ou se retirer de la population active.
Cependant même si le nombre de démissions en France est au plus haut, il n'est pas inédit ni inattendu compte tenu du contexte économique toujours propice à l'emploi, donc aux mouvements de main-d'oeuvre. C'est le constat que dresse la Dares, dans sa dernière étude. Rapporté au nombre de salariés, le taux de démission reste en deçà de périodes antérieures. Les salariés cherchent surtout à profiter du dynamisme du marché de l'emploi.
Chiffres à l'appui, l'étude écarte le parallèle avec la « grande démission » décrite aux Etats-Unis depuis le Covid, relativisant même le phénomène outre-Atlantique.
Mieux, ce record de ruptures à l'initiative du salarié ne traduit pas un phénomène de retrait massif du marché du travail. En témoigne le taux d'emploi qui, même en excluant indépendants et apprentis, dépasse légèrement son niveau d'avant-crise, à 57,1 %.
Sources : www.lesechos.fr - 18/08/22
dares.travail-emploi.gouv.fr - 18/08/22