«L'objectif d'une chambre de métiers et de l'artisanat comme la nôtre, c'est de faire gagner de l'argent aux entreprises du territoire, y compris sur des marchés de niches sur lesquelles elle n'est jamais allée, comme le funéraire. » explique le directeur du développement des entreprises et des territoires de la chambre de métiers et de l'artisanat du Puy-de-Dôme, Édouard Chateau.
En effet, le réseau des CMA souhaite inciter les entreprises artisanales à explorer plus le marché porteur du funéraire.
« Spontanément, les entreprises n'ont pas l'idée de se diriger vers cette activité, mais le funéraire peut être un bon moyen de se diversifier, poursuit-il. Cela regroupe des artisans dans des domaines très variés qui vont de la gravure aux fleuristes en passant par les céramistes ou l'émailleur sur lave, savoir-faire emblématique de la région. Nous avons démarché 600 entreprises du département qui pourraient être intéressées par ce marché. »
En effet, le réseau des CMA souhaite inciter les entreprises artisanales à explorer plus le marché porteur du funéraire.
« Spontanément, les entreprises n'ont pas l'idée de se diriger vers cette activité, mais le funéraire peut être un bon moyen de se diversifier, poursuit-il. Cela regroupe des artisans dans des domaines très variés qui vont de la gravure aux fleuristes en passant par les céramistes ou l'émailleur sur lave, savoir-faire emblématique de la région. Nous avons démarché 600 entreprises du département qui pourraient être intéressées par ce marché. »
Une filière « tendance » confirme Jean Exner, directeur du service économie de la CMA de la Haute-Vienne, qui a lancé le programme RIIF en fin d'année dernière. « Le Réseau intermassif innovation funéraire (RIIF), cofinancé par l'État et les régions Nouvelle Aquitaine et Occitanie, a pour but d'aider les entreprises artisanales à concevoir, développer et commercialiser des articles funéraires innovants, précise-t-il.
Le marché français pèse lourd avec 600.000 décès par an et 2,5 milliards d'euros. Tout reste à inventer ! Le low-cost s'est développé avec une grande enseigne d'hypermarché notamment, mais beaucoup de personnes veulent finir comme elles ont vécu. Il faut aller au-devant de la demande des individus qui évolue de plus en plus vers des produits personnalisés et innovants. »
Et du made in France. « Concernant les articles funéraires (marbrerie funéraire, plaques, accessoires, urnes, cercueils, etc.), on est beaucoup sur du produit d'importation uniformisé alors qu'il n'y a rien de plus territorialisé que le funéraire. Il faut proposer des produits qui ont une âme. Or, qui de mieux que les artisans avec leurs savoir-faire locaux pour concrétiser ces projets. Il y a une place à prendre sur ce point ! »
Mais ce marché spécial demande quelques modalités d'adaptations. « Nous aidons les artisans à décrypter les codes du funéraire : ce que l'on peut fabriquer, pour qui et à quel prix, précise Jean Exner. Notre rôle est également de connecter les producteurs avec les pompes funèbres, les particuliers et les collectivités pour vendre leurs produits, mais ce qui est complexe c'est d'intégrer une demande structurée. Sur ce point, il faut assister les entreprises dans la demande de production et la commercialisation. »
--> sources : https://www.lamontagne.fr/entreprendre.html
Contacter Jean Exner : 05-55-45-27-00
j.exner@cm-limoges.fr
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