Guillaume Considère a des journées à cent à l’heure. Le jeune homme, installé à Aubusson depuis l’été dernier, dirige la Sarl MGC, une entreprise de maçonnerie spécialisée dans la rénovation. « Le bâtiment, c’est ma vie, ma passion. Je suis tombé dedans en travaillant l’été sur des chantiers avec mon oncle, qui est maçon. Ça a été une révélation », se remémore Guillaume Considère. « Mais aujourd’hui, heureusement que j’ai mes deux salariés sur les chantiers car la gestion administrative me prends énormément de temps. »
Comptabilité, formalités… C’est justement pour se dégager du temps et être plus disponible pour son entourage que Guillaume Considère a eu envie de reprendre une entreprise avec des salariés déjà en place. « Lorsque je possédais ma précédente entreprise, j’étais seul. Quand j’ai vu la charge de travail augmenter, j’ai voulu recruter », se remémore l’artisan. « Mais impossible de trouver quelqu’un de motivé. » Alors l’idée de reprendre une entreprise avec des salariés déjà en poste germe dans son esprit.
Comptabilité, formalités… C’est justement pour se dégager du temps et être plus disponible pour son entourage que Guillaume Considère a eu envie de reprendre une entreprise avec des salariés déjà en place. « Lorsque je possédais ma précédente entreprise, j’étais seul. Quand j’ai vu la charge de travail augmenter, j’ai voulu recruter », se remémore l’artisan. « Mais impossible de trouver quelqu’un de motivé. » Alors l’idée de reprendre une entreprise avec des salariés déjà en poste germe dans son esprit.
« C’est à ce moment-là que j’ai pris contact avec la Chambre de métiers et de l’artisanat. La CMA, c’est la référence. Quand j’étais petit, j’accompagnais souvent mon père, électricien, à la CMA de Guéret », se souvient le jeune entrepreneur. « Quand il avait une question, c’était vers la Chambre qu’il se tournait. Alors forcément, je fais la même chose. »
Guillaume Considère connaît bien l’entreprise qui est à vendre. « Ma conseillère m’a conforté dans mon choix. Elle m’a fourni plein d’informations utiles. J’ai vu que l’entreprise était viable et qu’elle avait deux salariés. C’était parfait. »
Guillaume Considère connaît bien l’entreprise qui est à vendre. « Ma conseillère m’a conforté dans mon choix. Elle m’a fourni plein d’informations utiles. J’ai vu que l’entreprise était viable et qu’elle avait deux salariés. C’était parfait. »
Nous sommes alors début 2020. « Le Covid est arrivé en plein pendant mes démarches de reprise. Du coup, tout a trainé. Heureusement, ma conseillère à la CMA a toujours été à l’écoute et réactive. Sans elle, je pense que j’aurais craqué. Elle a su réagir vite à chaque fois que j’avais une question qui me tracassait, et elle m’a rassuré », poursuit le jeune homme.
« C’est essentiel que les artisans puissent s’appuyer sur la CMA. Elle nous permet d’évoluer, d’avancer. D’ailleurs, c’est aussi très important qu’elle continue à nous envoyer des propositions de formation même si, personnellement, je ne peux pas toujours me libérer. »
« C’est essentiel que les artisans puissent s’appuyer sur la CMA. Elle nous permet d’évoluer, d’avancer. D’ailleurs, c’est aussi très important qu’elle continue à nous envoyer des propositions de formation même si, personnellement, je ne peux pas toujours me libérer. »
LES CHIFFRES CLES
Un réseau de proximité au service des 165 000 entreprises artisanales et de leurs 202 000 salariés :
➡ 96 élus, 1550 collaborateurs, 36 points de contact (sièges départementaux, antennes, ainsi que les sites de formation).
➡ 10 CFA, 16 sites de formation, 12 000 apprentis (28 % des apprentis de Nouvelle-Aquitaine).
Retrouvez les coordonnées de votre Chambre de métiers et de l'artisanat départementale
➡ 96 élus, 1550 collaborateurs, 36 points de contact (sièges départementaux, antennes, ainsi que les sites de formation).
➡ 10 CFA, 16 sites de formation, 12 000 apprentis (28 % des apprentis de Nouvelle-Aquitaine).
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[FOCUS] TRANSMISSION
Données sur la réalisation du programme régional « transmission » conduit avec le soutien financier du Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine :
En 2020, les CMA NA ont :
Des tensions sur les transmissions sont donc à prévoir, posant la question de la transmission des « savoir-faire » et du risque de disparition pure et simple de certaines activités dans des territoires ruraux en particulier.
En 2020, les CMA NA ont :
- Conseillé 556 artisans
- Réalisé 315 diagnostic-évaluation d’entreprises à transmettre
- Assuré la promotion de 412 offres de cession, notamment via les sites Transentreprise.com et entreprendre.artisanat.fr
La transmission d’entreprise : un enjeu qui perdure et des tensions à prévoirSi l’âge moyen des artisans est aujourd’hui de 46,3 ans, plus d’un quart d’entre eux (soit près de 44.000 dirigeants) sont âgés de 55 ans et +. Ils doivent anticiper leur départ en retraite, or certains risquent de repousser leur départ afin de ne pas subir la baisse de valorisation liée aux diminutions de chiffre d’affaires en 2020 en raison de la crise sanitaire.
Des tensions sur les transmissions sont donc à prévoir, posant la question de la transmission des « savoir-faire » et du risque de disparition pure et simple de certaines activités dans des territoires ruraux en particulier.