Le réseau des CMA rejette le principe de cette prime unifiée.
Pour rappel, le réseau des CMA forme actuellement 110.000 apprentis sur l’ensemble de l’hexagone, dont 90 % prépare un diplôme de niveau 3 et 4. Ceux-ci sont les diplômes dont la valeur ajoutée est la plus forte, en matière d’insertion professionnelle des jeunes. En effet prés de la moitié de ces apprentis ont moins de 18 ans et 80 % des jeunes diplômés sont en emploi après sept mois.
Le montant alloué (6000 euros) est inférieur aux aides versées aux entreprises artisanales avant la crise sanitaire :
En effet, les entreprises de moins de 250 salariés, bénéficiaient alors d’une aide ciblée sur trois ans :
Pour rappel, le réseau des CMA forme actuellement 110.000 apprentis sur l’ensemble de l’hexagone, dont 90 % prépare un diplôme de niveau 3 et 4. Ceux-ci sont les diplômes dont la valeur ajoutée est la plus forte, en matière d’insertion professionnelle des jeunes. En effet prés de la moitié de ces apprentis ont moins de 18 ans et 80 % des jeunes diplômés sont en emploi après sept mois.
Le montant alloué (6000 euros) est inférieur aux aides versées aux entreprises artisanales avant la crise sanitaire :
En effet, les entreprises de moins de 250 salariés, bénéficiaient alors d’une aide ciblée sur trois ans :
- 4.125 € la première année ;
- 2.000 euros la deuxième année ;
- 1.200 euros la troisième année.
Si l’aide unique pré-covid est comparée à cette prime unifiée, les entreprises perdront 125 euros pour un contrat de deux ans et 1.325 euros pour un contrat de trois ans.
Pour permettre un meilleur maintien des aides dans les entreprises, CMA France demande la prise en compte de plusieurs points:
- La valeur ajoutée pour l’emploi des jeunes ;
- Les niveaux et les coûts réels de la formation, y compris en tenant compte de certains particularismes comme ceux de l’Outre-mer et de la problématique de la vie chère ;
- L’enjeu que représentent certaines formations en matière de préservation de savoir-faire parfois menacés de disparition.
Le réseau des CMA demande donc au gouvernement de rétablir, pour les entreprises de moins de 250 salariés, les montants prévus par l’aide unique pour la deuxième et la troisième année, et de garantir la pérennité de cette aide au-delà de l’année 2023.