"Sans la mobilisation des artisans, il n'y aurait pas d'appretnissage en France" a salué Muriel Pénicaud en direction de Bernard Stalter, président de l'Assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat.
La Ministre du Travail a évoqué un paradoxe typiquement français. Sept jeunes sur dix trouvent un emploi à l'issue d'une formation initiale en apprentissage. Trois sur dix créent une entreprise. Mais ils sont seulement 400 000 à opter pour ce dispositif chaque année : 7% des 15-25 ans. Cette même tranche d'âge qui subit de plein fouet le sous-emploi. En effet, un jeune sur cinq est au chômage.
Tout le contraire de la Suisse, où s'est rendue la Ministre en amont de la réforme de l'apprentissage. Dans ce pays, 20% des jeunes optent pour l'apprentissage. Et seulement 4% des travailleurs de cette classe d'âge sont à la recherche d'un emploi.
C'est à ce dysfonctionnement que le gouvernement s'attaque, dans le cadre de la réforme de l'apprentissage, qui sera présentée en conseil des ministres le 27 avril.
Au cours de son intervention lors des 18èmes rencontres sénatoriales, Muriel Pénicaud est revenue sur les freins à l'apprentissage.
Le premier d'entre eux réside dans la méconnaissance de la réalité de l'apprentissage et des métiers qu'il permet d'exercer.
La Ministre identifie aussi des freins inscrits dans le Code du Travail. Par exemple l'interdiction faite à un boulanger de travailler la nuit. Ou encore le fait que les contrats d'apprentissage démarrent en septembre. Une fois la nouvelle réforme adoptée, les entreprises pourront recruter des apprentis toute l'année, en fonction de leurs besoins et non des imprératifs du calendrier scolaire.
L'article original entier sur : https://bit.ly/2qXTUnn
Au cours de son intervention lors des 18èmes rencontres sénatoriales, Muriel Pénicaud est revenue sur les freins à l'apprentissage.
Le premier d'entre eux réside dans la méconnaissance de la réalité de l'apprentissage et des métiers qu'il permet d'exercer.
La Ministre identifie aussi des freins inscrits dans le Code du Travail. Par exemple l'interdiction faite à un boulanger de travailler la nuit. Ou encore le fait que les contrats d'apprentissage démarrent en septembre. Une fois la nouvelle réforme adoptée, les entreprises pourront recruter des apprentis toute l'année, en fonction de leurs besoins et non des imprératifs du calendrier scolaire.
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